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La presbytie s’opère-t-elle ?

operation presbytie paris ophtalmologue specialiste chirurgie cataracte paris dr camille rambaud

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La presbytie peut être prise en charge par le port de verres correcteurs, mais il est aussi possible d’opérer les patients atteints pour la soigner de manière définitive. Pour cela, les solutions de chirurgie réfractive sont aujourd’hui nombreuses. Il peut notamment s’agir de la pose d’implants ou de techniques au laser, utilisées selon les cas pour mettre en place une « monovision » ou plutôt une «multifocalité ».

 

La presbytie : définition

Chez les sujets jeunes, le cristallin permet d’accommoder, pour que la vision soit bonne de loin comme de près. Plus précisément, il se bombe pour pouvoir distinguer nettement les objets proches.

Cependant, avec le temps, cette lentille naturelle perd de son élasticité, l’accommodation se fait de moins en moins bien et la vision proche se dégrade progressivement. C’est la presbytie, trouble visuel qui commence à se développer vers 45 ans, progresse, et finit par se stabiliser environ 20 ans plus tard.

Bien sûr, la presbytie peut être prise en charge par le port de lunettes, mais, pour les patients qui souhaitent s’en affranchir, la chirurgie réfractive offre aujourd’hui des solutions multiples.

 

Traitement de la presbytie : quelles techniques de chirurgie réfractive ?

La PKR et le Presbylasik, variante du Lasik dédiée à la prise en charge de la presbytie, sont deux techniques qui ont pour principe de modifier la courbure de la cornée, par photoablation avec un faisceau laser Excimer, pour apporter la correction optique souhaitée.

Pour sa part, le Prelex est une méthode totalement différente, qui consiste à extraire le cristallin de l’œil pour le remplacer par une lentille artificielle au pouvoir correcteur adapté aux besoins du patient.

Quel que soit le protocole opératoire mis en place, il existe ensuite deux stratégies opératoires.

La première est appelée « monovision ». Son principe est de dédier l’œil dominant à la vision lointaine et l’œil dominé à la vision proche, en leur apportant des corrections optiques différentes. Ensuite, c’est le cerveau qui trie les informations reçues, afin que la vue soit nette quelle que soit la distance. Cette stratégie opératoire nécessite une phase d’apprentissage neurosensoriel qui s’étend de 1 à quelques mois selon les patients.

A l’inverse de la monovision, la mise en place d’une « multifocalité » se base sur une correction optique identique des deux yeux, pour donner à chacun la possibilité de bien voir de près comme de loin.

Le choix entre ces deux stratégies opératoires doit se faire en fonction des caractéristiques de chaque patient, de ses besoins et de son mode de vie.

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