Le Presbylasik est une variante du Lasik qui permet de prendre en charge la presbytie. Le prix de ce traitement dépend en grande partie des caractéristiques du patient. En effet, la nature exacte des gestes chirurgicaux à réaliser est fonction des éventuels défauts de vision qui existaient avant le déclenchement de la presbytie, myopie ou hypermétropie notamment.
La presbytie et sa prise en charge
La presbytie est un défaut de vision qui touche environ 2 milliards d’individus dans le monde. Ce trouble est dû à la rigidification progressive du cristallin. Elle se déclenche à partir de 45 ans et s’accentue ensuite progressivement, avant de se stabiliser au bout d’une vingtaine d’années.
Sous l’effet de la presbytie, le cristallin est de moins en moins capable d’accommoder, c’est-à-dire de « zoomer » pour assurer une vision proche de qualité. Le principal symptôme de cette affection est une difficulté croissante à voir de près. Ainsi, les sujets atteints doivent davantage tendre les bras pour lire ou se servir de leur téléphone portable.
Outre le port de verres correcteurs adaptés et qui doivent être changés fréquemment, la chirurgie réfractive offre diverses solutions de prise en charge de la presbytie. Elles incluent le Presbylasik, technique qui met en jeu l’utilisation d’un laser pour remodeler la cornée et modifier son pouvoir de réfraction. Cette méthode est destinée aux sujets presbytes de moins de 60 ans. Au-delà, c’est le remplacement du cristallin qui doit être envisagé car l’apparition imminente de la cataracte rendra certainement cette opération nécessaire.
Le Presbylasik : des stratégies différentes en fonction des caractéristiques du patient
Le prix d’un traitement Presbylasik ne peut être communiqué qu’après consultation avec le praticien. En effet, ce sont les caractéristiques du patient qui déterminent la stratégie opératoire et la nature exacte des gestes chirurgicaux à réaliser.
Par exemple, chez les sujets hypermétropes, la presbytie induit non seulement des problèmes de vision proche mais affecte aussi la vision lointaine après quelques années. Ainsi, chez eux, le but du traitement est souvent de restaurer une bonne vision de loin des deux yeux.
La stratégie opératoire est différente chez les sujets emmétropes, c’est-à-dire non atteints d’une amétropie (myopie, astigmatisme ou hypermétropie). En effet, dans leur cas, le choix est souvent fait de n’opérer que l’œil dominé pour le dédier à la vision proche. Pour sa part, l’œil dominant, non traité, continue d’assurer une vision lointaine de qualité.
Enfin, dans le cas de patients myopes devenus presbytes, différentes options sont envisageables. Il peut s’agir de corriger totalement la myopie sur l’œil dominant (afin qu’il voit bien de loin) et de sous-corriger celle de l’œil dominé qui est alors en charge de la vue de près. Cette stratégie dite de « bascule » n’est pas systématique. Les deux yeux sont parfois traités de manière identique, pour leur permettre de voir correctement de près comme de loin.