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Dites adieu à la presbytie grâce à la chirurgie réfractive

adieu presbytie chirurgien ophtalmologue specialiste chirurgie refractive paris docteur camille rambaud

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Le traitement de la presbytie par chirurgie réfractive est aujourd’hui possible via différentes méthodes. Il peut s’agir de techniques mettant en jeu l’utilisation d’un faisceau laser ou de la pose d’implants, en avant du cristallin ou en remplacement de celui-ci.

 

Définition de la presbytie

 

Lorsque la vision est parfaite, la réfraction des rayons lumineux permet qu’ils se focalisent exactement à la surface de la rétine. Les deux lentilles réfractives de l’œil sont la cornée et le cristallin. Ce dernier est par ailleurs en charge de la mise au point en fonction de la distance d’observation ou « accommodation ». Ainsi, pour la vision proche, le cristallin se bombe, alors qu’il reste plat lorsqu’il s’agit de distinguer les objets lointains.

Mais, comme le reste des organes, le cristallin vieillit. Le temps passant, il perd peu à peu de son élasticité et, souvent vers 45 ans, la vision proche se détériore car le cristallin ne peut plus se bomber suffisamment. Cette affection est appelée presbytie. Les patients atteints sont peu à peu obligés de tendre les bras pour lire des petits caractères ou consulter l’écran de leur téléphone portable.

La presbytie est évolutive et s’aggrave au fil des années pour se stabiliser aux alentours de 65 ans. Il s’agit d’un processus inéluctable, qui concernerait environ 40% des Français et près de 2 milliards d’individus dans le monde.

 

Les indications pour l’opération de la presbytie

 

La chirurgie de la presbytie n’est pas systématique puisque ce trouble visuel peut être pris en charge par le port de verres correcteurs. Cela nécessite néanmoins un suivi régulier pour adapter ces derniers au gré de l’évolution de l’affection.

Cependant, avec le temps, la presbytie devient de plus en plus handicapante au quotidien car son degré est directement lié à l’âge du sujet. Vers 45 ans, elle est généralement de l’ordre de +1,5 dioptrie (D) puis augmente d’environ +0,5 D tous les 5 ans. En d’autres termes, la distance minimum à laquelle le patient voit net augmente au fil du temps : 50 cm à 50 ans et en moyenne 2 mètres à 70 ans.

Ainsi, c’est quand la gêne occasionnée devient trop importante qu’une opération de la presbytie peut finalement être recommandée. Il s’agit d’un critère relativement subjectif, qui dépend des patients, de leur vie quotidienne ou encore de leur souhait de s’affranchir du port de lunettes ou de lentilles qu’ils jugent trop contraignant.

 

Les techniques chirurgicales pour traiter l’affection

 

En l’absence de contre-indication, les méthodes laser sont recommandées chez les patients jeunes, avant 60 ans. Dans ce cas, le Presbylasik, variante du Lasik, est souvent la méthode considérée en première intention. Parfois, notamment si la cornée du patient est trop fine, il peut s’avérer plus sûr de pratiquer une PKR.

Si le sujet présente des contre-indications à la chirurgie réfractive au laser, la pose d’implants Phake, lentilles artificielles introduites en avant du cristallin, constitue alors une alternative possible. Enfin, le choix peut être fait d’extraire le cristallin pour le remplacer par un implant qui permet de corriger la presbytie. Cette solution est particulièrement recommandée chez les patients au-delà de 60 ans. En effet, à cet âge, la très probable apparition prochaine d’une cataracte rendra de toute manière nécessaire le remplacement du cristallin.

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