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Opération PKR ratée : que faire ?

operation pkr recuperation ophtalmologue specialiste chirurgie cataracte paris dr camille rambaud

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Une vaste majorité de patients traités par PKR se déclarent satisfaits après l’intervention. Néanmoins, rarement, il peut arriver qu’une deuxième opération soit nécessaire après une opération PKR ratée. Selon les cas, le but est alors d’affiner le résultat initial ou de prendre en charge certains effets secondaires de la première intervention.

 

Le principe de la PKR

La PKR se base sur une modification de la courbure cornéenne, par photoablation avec un laser Excimer, afin de corriger la presbytie et certaines amétropies. Ce faisceau lumineux, très riche en énergie, est appliqué au niveau de la couche intermédiaire de la cornée, le stroma. Pour y accéder, le chirurgien pèle délicatement une partie de l’épithélium, couche cornéenne la plus externe, ou utilise un laser Femtoseconde. Ensuite, il peut intervenir sur les couches stromatiques les plus superficielles avec le laser Excimer.

 

Pourquoi une retouche après PKR ratée ?

Avant tout, il est important de souligner que 95% des patients traités via le protocole PKR considèrent le résultat satisfaisant après la première intervention. Autrement dit, moins de 5% des opérations pourraient être qualifiées de « ratées », un terme qui n’a d’ailleurs aucune signification précise d’un point de vue scientifique. Cependant, il est vrai que parfois, une intervention supplémentaire s’avère nécessaire pour corriger une imperfection du résultat initial.

Dans le cas de la PKR, cela correspond souvent à une faible myopie résiduelle ou à un léger astigmatisme. Néanmoins, pour envisager une seconde opération, il convient d’attendre au moins 12 mois, pour s’assurer de la persistance du défaut visuel observé. Par ailleurs, la gêne ressentie doit être assez significative pour en justifier la prise en charge chirurgicale. Sur ce point, l’avis du praticien est crucial.

Mais, le contexte de cette intervention secondaire peut être différent.  En effet, le but peut être de traiter certains effets secondaires résultant de l’opération initiale. Cela peut inclure, entre autres, la prise en charge de halos lumineux, de troubles de la vision nocturne, ou d’un léger dédoublement visuel.

 

Retouche après PKR ratée

Très souvent, la PKR est utilisée quand le Lasik n’est pas réalisable pour cause de contre-indication. Ainsi, lorsqu’une reprise est nécessaire après traitement PKR, elle se fait selon le même protocole.

Par ailleurs, avant de subir une nouvelle intervention, le patient devra également faire l’objet d’un bilan préopératoire aussi rigoureux que celui réalisé avant le traitement initial. En effet, un sujet éligible à la PKR à un moment donné ne l’est pas forcément 12 mois plus tard. Il convient notamment de déceler les contre-indications éventuelles qui auraient pu apparaître suite à la première intervention, par exemple une déformation de la cornée.

Ensuite, une fois ces diverses étapes préopératoires accomplies, le principe du traitement est identique à celui de la première intervention : retrait de l’épithélium cornéen et application du laser Excimer sur le stroma.

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