Opération de l’hypermétropie : quel est son prix ?

par | 18 décembre 2024

Cette actualité appartient aux catégories suivantes : Hypermétropie

Comme pour les autres défauts réfractifs, le bilan préopératoire constitue une étape essentielle dans le traitement de l’hypermétropie. Il poursuit plusieurs objectifs, dont celui de déterminer la technique chirurgicale la mieux adaptée au patient. Or, le protocole utilisé est le principal facteur impactant le coût du traitement. Ainsi, ce n’est qu’à la fin du cycle préopératoire qu’un devis peut être établi par le praticien.

 

Chirurgie de l’hypermétropie : parcours préopératoire et choix de la méthode

Le parcours préopératoire est une étape cruciale pour garantir le succès du traitement de l’hypermétropie. Il comprend notamment un entretien détaillé avec le praticien. Cette étape permet d’identifier des contre-indications, qu’elles soient générales (grossesse, maladie auto-immune…) ou spécifiques à un protocole chirurgical. Par exemple, les activités comportant un risque élevé de traumatisme oculaire excluent la possibilité de pratiquer un Lasik.

De plus, des analyses doivent être réalisées : identification et mesure du défaut visuel à l’autoréfractomètre, examen à la lampe à fente, topographie cornéenne, étude de la résistance cornéenne au tonomètre, examen abérrométrique, etc.

L’objectif de ces différents tests est de détecter d’éventuelles contre-indications et de sélectionner le protocole chirurgical le plus approprié pour corriger l’hypermétropie du patient. Il peut s’agir d’une chirurgie au laser (Lasik ou PKR) ou de la pose de lentilles artificielles, soit en remplacement du cristallin, soit de façon purement additive, dans la chambre postérieure de l’œil (implants Phake).

Or, la nature de la méthode choisie et des gestes réalisés pendant la chirurgie impacte directement le coût total du traitement. Cela explique pourquoi il ne peut être communiqué, sous la forme d’un devis personnalisé, qu’après un bilan préopératoire rigoureux.

 

Traitement par chirurgie réfractive : aspects financiers

Le devis remis au patient doit ensuite servir de base à sa réflexion, pour décider de se faire opérer ou non. Il bénéficie pour cela d’un délai légal de 2 semaines. Le praticien l’aura préalablement informé que, comme tous les actes de chirurgie réfractive, la correction de l’hypermétropie n’est pas remboursée par l’Assurance Maladie. En effet, il s’agit selon cet organisme d’une intervention de confort, car l’hypermétropie peut être corrigée par l’utilisation de verres correcteurs. Cependant, de plus en plus de complémentaires santé proposent une couverture, au moins partielle, pour ce type de traitements. Ainsi, il incombe au patient de vérifier les conditions éventuelles de prise en charge, en transmettant le devis à sa mutuelle.

Bien sûr, ces considérations liées à la possibilité ou non d’un remboursement sont importantes. Néanmoins, elles ne doivent pas occulter le fait que le traitement chirurgical de l’hypermétropie permet de se libérer du port de verres correcteurs, ce qui constitue une amélioration certaine du confort quotidien.

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