Le SMILE est une méthode de chirurgie réfractive qui met en jeu l’utilisation d’un laser Femtoseconde. Il sert à découper un fragment de la cornée du patient afin d’en modifier le pouvoir de réfraction pour apporter la correction optique nécessaire. Le coût de l’opération dépend principalement de la nature du trouble visuel à corriger et de sa puissance.
Déroulement d’une chirurgie SMILE
Une intervention SMILE dure une vingtaine de minutes si les deux yeux doivent être traités. La première étape consiste à instiller des gouttes anesthésiantes dans l’œil. Ensuite, le praticien positionne sur la cornée un dispositif qui sert à l’aplatir. En effet, le laser Femtoseconde ne peut pas être utilisé efficacement sur des surfaces courbes.
Cet outil ultra précis va servir à découper dans la cornée un minuscule lenticule. Ses caractéristiques de forme, d’épaisseur et d’orientation sont variables. Dictées par la puissance et la nature du trouble visuel qui doit être corrigé, elles ont préalablement été renseignées dans le système informatique qui pilote le laser Femtoseconde. Une fois la découpe réalisée, le chirurgien retire manuellement le lenticule, en libérant alors les adhérences qui subsistent sous microscope.
Les troubles de la vision que peut traiter cette méthode
En premier lieu, le SMILE est une méthode efficace de prise en charge de la myopie, même forte, jusqu’à 10 dioptries de puissance, c’est-à-dire que le patient ne voit pas net sans verres correcteurs au-delà de 10 centimètres. Cette large gamme de traitement est la même que celle du Lasik. Ce protocole peut parfois être contre-indiqué chez certains, notamment les patients atteints de sécheresse oculaire, affection que la pratique d’un Lasik risquerait d’aggraver. Le SMILE est alors une alternative de premier ordre.
C’est aussi le cas pour le traitement de l’astigmatisme, amétropie que le SMILE permet de corriger jusqu’à 3 dioptries. Cela n’était pas possible jusqu’à récemment, mais la mise sur le marché du VisuMax 800, laser Femtoseconde de dernière génération qui permet de compenser la cyclotorsion, est venu élargir la palette de troubles visuels que peut traiter le SMILE.
Combien coûte un traitement SMILE ?
Le prix dépend de nombreux facteurs : opération d’un seul œil ou des deux, traitement de l’astigmatisme ou de la myopie, voire des deux combinés, et puissance du trouble visuel constaté chez le patient.
Cela explique que le prix de l’intervention ne puisse être déterminé qu’après un bilan préopératoire rigoureux. Il est alors communiqué au patient sous la forme d’un devis personnalisé.
L’intervention est considérée comme un acte de confort par l’Assurance Maladie. Aucun remboursement n’est donc à attendre de la part de cet organisme. Il est par contre vivement conseillé de transmettre le devis à sa mutuelle pour se renseigner sur les modalités d’une éventuelle prise en charge.
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