Opération Lasik « ratée » : comment l’identifier ?

par | 9 juillet 2025

Cette actualité appartient aux catégories suivantes : Chirurgie réfractive | Lasik

Le Lasik est aujourd’hui l’une des techniques les plus utilisées pour corriger durablement la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme. Dans la grande majorité des cas, les résultats obtenus sont excellents, avec un taux de satisfaction des patients élevé. Cependant, il arrive que certains sujets présentent des troubles persistants ou une qualité visuelle altérée après l’intervention. Ces situations, bien que rares, sont souvent vécues comme un échec, une opération « ratée ». Néanmoins, la plupart du temps, une solution adaptée peut être proposée par le chirurgien pour restaurer une vision fonctionnelle satisfaisante.

 

Le Lasik : une technique de chirurgie réfractive aux résultats majoritairement satisfaisants

Plus de 95% des individus traités au Lasik se déclarent satisfaits. Néanmoins, sans parler de complications, il est vrai que, rarement, les résultats du traitement sont source d’insatisfaction, sans que cela ne corresponde nécessairement à une erreur technique ou médicale. En particulier, ces phénomènes indésirables peuvent découler de variations individuelles et imprévisibles de la cicatrisation cornéenne ou de caractéristiques anatomiques particulières.

Enfin, il est important de souligner l’importance d’une information préopératoire complète, afin que les attentes du candidat au traitement soient réalistes en termes de résultat obtenu.

 

Principales sources d’insatisfaction des patients après Lasik

Sur / sous-correction

Une vision floue persistante peut être liée à une sous-correction ou une sur-correction du défaut visuel qu’il fallait traiter. Ce phénomène résulte parfois de la cicatrisation cornéenne ou d’un calcul biométrique initial insuffisamment précis. Une retouche laser, généralement réalisable après 3 à 6 mois, permet souvent d’y remédier.

 

Astigmatisme induit

L’apparition d’un astigmatisme après l’intervention peut provenir d’une excentration du traitement ou d’un remodelage cornéen irrégulier. Il en résulte une vision déformée ou instable. Une retouche guidée par topographie cornéenne ou le port de lentilles rigides spécifiques peuvent permettre de corriger ce défaut visuel secondaire.

 

Altération de la qualité visuelle

Halos, baisse de contraste et gêne nocturne sont parfois liés à des aberrations optiques induites par le traitement ou à une pupille plus large que la moyenne. Ces effets perturbent la vision de nuit. Des collyres, des lunettes filtrantes ou une retouche permettent généralement d’améliorer le confort visuel du patient.

 

Sécheresse oculaire persistante

La chirurgie Lasik sectionne temporairement les nerfs cornéens, réduisant la production lacrymale. Cela peut entraîner une sécheresse oculaire durable. Le traitement repose alors sur l’utilisation de larmes artificielles, de gels lubrifiants, voire de dispositifs comme des bouchons lacrymaux. Un traitement par lumière pulsée peut aussi être parfois envisagé.

 

Régression du résultat visuel

La myopie ou l’astigmatisme réapparaissent parfois plusieurs mois après la chirurgie. Ce phénomène de régression du résultat initial est plus fréquent chez les jeunes adultes ou après la correction d’une myopie forte. Dans ces différents cas, une retouche laser secondaire est souvent proposée lorsque la réfraction s’est stabilisée.

 

Aberrations optiques de haut degré

Certaines déformations de l’image, non corrigeables par lunettes, peuvent faire leur apparition en cas de traitement mal centré ou de cornée irrégulière. Elles perturbent la netteté globale. Une topographie de contrôle est alors indiquée, et, parfois, une nouvelle intervention guidée par front d’onde.

Il s’agit d’une chirurgie réfractive personnalisée, dans laquelle le laser est programmé non seulement pour corriger les défauts visuels classiques, mais aussi pour prendre en charge les petites irrégularités optiques propres à chaque œil. Elles sont mesurées à l’aide d’un appareil appelé aberromètre, qui enregistre la façon dont une onde lumineuse est déformée en traversant l’œil. Ces données sont ensuite intégrées dans le plan de traitement du laser.

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