Quelle opération des yeux pour la myopie ?

par | 16 mai 2024

Cette actualité appartient aux catégories suivantes : Myopie

Les solutions de chirurgie réfractive pour soigner la myopie sont aujourd’hui nombreuses, qu’il s’agisse des implants Phake, de ceux mis en place en remplacement du cristallin, des techniques de photoablation de la cornée au laser ou du SMILE. Le choix entre ces différents modes opératoires se fait sur la base d’une analyse multifactorielle qui prend notamment en compte la puissance de la myopie à corriger, l’âge du patient ou encore la nature de ses activités sportives et professionnelles.

 

Myopie : quand se faire opérer ?

C’est à une mauvaise adéquation entre la longueur axiale de l’œil et son pouvoir de réfraction qu’est due la myopie. Ainsi, si les myopes voient bien de près mais mal de loin, c’est généralement parce que leur œil est trop long et/ou que leur cornée est trop bombée. Plus rarement, c’est le cristallin qui peut être incriminé.

Quoi qu’il en soit, dans la majorité des cas, la myopie se stabilise aux alentours de 25 ans, quand l’allongement de l’œil sous l’effet de la croissance est définitivement terminé. Cette stabilisation de la myopie est la condition sine qua non à toute forme de chirurgie. Pratiquement, il est d’usage de n’opérer que les sujets qui n’ont pas eu à changer de verres correcteurs au cours des 2 dernières années.

 

Les méthodes laser : Lasik, PKR et SMILE

Le Lasik est généralement la première technique chirurgicale envisagée chez les sujets jeunes et dont la myopie ne dépasse pas 12 dioptries (D). Le principe est alors de diminuer la courbure cornéenne, par photoablation au laser, en l’aplatissant en son centre.

Il arrive cependant que cette méthode soit déconseillée chez certains patients, en particulier ceux dont la cornée présente une épaisseur inférieure à 500 micromètres ou quand ils sont fréquemment exposés à des risques de chocs oculaires. Dans ces circonstances, la PKR, technique elle aussi photoablative, est alors une alternative de choix, si la puissance du trouble visuel à prendre en charge n’excède pas 6D. Elle est cependant légèrement moins confortable que le Lasik, avec notamment des suites post-opératoires un peu plus douloureuses et une récupération plus longue.

Enfin, le protocole SMILE constitue la méthode laser la plus récente pour traiter la myopie. Le principe n’est pas de procéder par photoablation mais de découper, puis retirer, un petit lenticule cornéen, dont les caractéristiques (forme, épaisseur…) permettent d’apporter la correction souhaitée. Le SMILE permet de corriger la myopie jusqu’à 10D. Ainsi, il peut parfois être préféré à la PKR comme alternative au Lasik, d’autant plus qu’il induit des suites opératoires confortables et une récupération rapide.

 

Les implants pour corriger la myopie

Quand la myopie du patient est trop forte, les techniques laser ne sont souvent plus adaptées et c’est alors la pose d’implants qui doit être envisagée. Il en existe deux catégories.

Les implants Phake sont des lentilles artificielles mises en place en arrière de l’iris et devant le cristallin. Leur pose ne nécessite l’ablation d’aucune structure oculaire et il s’agit donc d’un traitement conservatif et complètement réversible. Ils corrigent totalement la myopie jusqu’à 15D. Au-delà, la correction n’est que partielle.

Le second type d’implants englobe ceux qui sont introduits dans l’œil en remplacement du cristallin, après avoir procédé à son extraction. Si ce traitement peut parfois être pratiqué sur un cristallin clair (Prelex), il est aussi particulièrement recommandé chez les individus déjà un peu âgés, lorsque la cataracte (opacification du cristallin) est proche de se déclencher ou a déjà commencé à se développer.

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