Technique de chirurgie réfractive par photoablation laser de la cornée, le Lasik permet de soigner la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie, sur une large gamme de puissances. Cette méthode assure énormément de confort post-opératoire, une récupération visuelle très souvent rapide, et les taux de complications rapportés sont minimes.
Le laser Lasik : des avantages incontestables
Le Lasik est une technique de chirurgie réfractive qui repose sur la photoablation de la cornée au laser, permettant ainsi de modifier la courbure de cette lentille naturelle et par conséquent le pouvoir réfractif de l’œil dans son ensemble.
Le champ d’application de la méthode est vaste : myopie (10 dioptries maximum), hypermétropie et astigmatisme jusqu’à 6 dioptries, presbytie (3 dioptries).
A cela s’ajoutent d’autres avantages notables, dont l’absence de douleurs post-opératoires : le patient ne ressent généralement que de légers picotements pendant quelques heures après l’intervention.
Ce protocole chirurgical est également réputé pour offrir une récupération très rapide, souvent en quelques heures ou dès le lendemain. Toutefois, le traitement de la presbytie ou de l’hypermétropie peut parfois déroger à cette règle et, plus généralement, plus la puissance du trouble visuel à prendre en charge est importante, plus la récupération visuelle prend du temps.
Enfin, bien que les défauts de correction soient rares (moins de 3 % des patients opérés), une intervention secondaire de retouche au Lasik est très simple à réaliser si nécessaire, pour peaufiner le résultat initial.
Lasik : contre-indications et rares complications
Bien que le Lasik ne présente pas d’inconvénients majeurs, la méthode a cependant certaines limites.
Tout d’abord, la découpe d’un volet cornéen au début de l’intervention, entraîne une fragilisation légère mais définitive de la cornée du patient. Elle est généralement tolérable, mais force néanmoins à exclure les sujets qui pratiquent des activités professionnelles ou sportives induisant un risque de choc sur l’œil.
De même, les personnes souffrant de sécheresse oculaire sévère ne doivent pas être traitées au Lasik. En effet, dans leur cas et plus qu’avec les autres techniques de chirurgie réfractive au laser, l’intervention pourrait aggraver ce phénomène.
L’explication tient en la découpe du volet cornéen précédemment évoquée, au cours de laquelle certains nerfs impliqués dans la sécrétion du film lacrymal sont susceptibles d’être lésés. C’est aussi la nécessité de ce capot cornéen dans le protocole Lasik qui fait que les patients ayant une cornée de moins de 500 micromètres d’épaisseur ne peuvent pas être traités.
Par ailleurs, après un traitement Lasik, certains patients perçoivent des halos lumineux, par exemple quand ils conduisent la nuit. Dans l’immense majorité des cas, il s’agit d’un phénomène qui s’estompe en quelques semaines.
Bien entendu, les différents points mentionnés plus haut doivent être portés à l’attention du patient. Ils ne doivent pourtant pas remettre en cause l’efficacité d’une méthode éprouvée, efficace, et aux risques de complications réduits. A titre d’exemple, les infections post-opératoires ne surviennent que dans moins de 1% des cas.
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